Quelques photos en souvenir de ma conférence sur les amazones, entre mythe et réalité historique, dans un des plus beaux châteaux du bocage, à St-Sulpice-en-Pareds. MERCI à tous les participants, venus nombreux, et à Grégoire de Châtillon de TV-Vendée qui m'a fait l'honneur d'une promotion personnalisée ! Le lien vers l'interview se trouve la fin de l'article.
Veuillez me pardonner le flou artistique qui règne sur cette photo. Il représente bien mon état d'esprit, malgré une scrupuleuse préparation d'un sujet qui me passionne !
Après avoir résumé le mythe des amazones grecques, à l'origine du terme, sans m'attarder sur des techniques équestres, une présentation de ma "précieuse", cette antiquité peu connue par le grand public, me semblait indispensable. Pour mieux comprendre son évolution historique, nous avons observé les inventions autour de la selle d'amazone au fil des siècles, afin de mieux connaître cette technique ancestrale. Introduire mes héroïnes de roman devant un public ô combien sympathique, enrichi par des amis de longue date arrivés de loin et des collègues adorables, c'est un moment inoubliable et un bel hommage pour les 270 ans de Madame BULKELEY - née en 1753.
Je tenais à présenter plusieurs ouvrages qui ont inspiré mes sagas historiques, avant de parler de mes propres livres et de leurs traductions en allemand. Nous n'avons pas passé sous silence des cruels épisodes liés à l'assaut du château en janvier 1794. Le passage des colonnes incendiaires est d'ailleurs mentionné dans mon roman "Céleste le manuscrit de l'amazone", paru en deux tomes aux éditions Le Lys et le Lin.
J'ai évoqué un fabuleux poète vendéen, qui fut jadis accueilli comme troubadour sur le domaine de la Mothe, située rue de Henri de Châteaubriand : André de Rivaudeau. L'allée portait autrefois le nom de celui qui aurait inspiré Racine. Je tiens à lui rendre hommage ici, en recommandant le livre d'Alain Perrocheau qui m'a permis de découvrir sa poésie à travers l'ouvrage "Histoire et Anthologie de la Poésie en Vendée", éd. Le Jarosset.
"J'étais le champ de Jean, et puis devant hier
Par le décès de Jean, je devins à Gauthier.
Et si toujours Gauthier ne sera pas mon maître :
Il a procès à Pierre auquel j'espère d'être.
Les hommes sont bien fols de se nommer seigneurs
Etant aux changements sujet et aux malheurs.
Je ne suis ni à Jean, ni à Gauthier ni à Pierre,
A fortune je suis comme toute la terre."
André de Rivaudeau (1538-1559)
Il a fallu encore rendre hommage à l'if qui trône dans le parc du château depuis mil ans : comment ne pas s'interroger sur les cultes oubliées du passé, face à un tel témoin du passage des siècles ?
En remerciant encore une fois mes chers hôtes, la famille Longo, pour leur accueil chaleureux dans ce lieu chargé d'histoire ainsi que tous les participants. Créer de nouveaux liens en partageant un moment privilégié de convivialité autour de l'histoire locale et d'un sujet qui m'anime, c'est une expérience formidable, bref, un moment inoubliable : MERCI à tous ceux qui m'ont soutenue pour le rendre possible !
Portez-vous bien en 2024 !
