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Tous les auteurs débutants appréhendent les CRITIQUES littéraires, bien sûr. Dans mon cas, le challenge est redoublé par l'utilisation de ce qu'on appelle une langue étrangère. Pas si étrangère que cela, vous me direz, puisque je vis en France depuis trente ans, mais les linguistes savent que l'apprentissage même à partir de l'adolescence ne saura guère remplacer l'immersion totale de l'enfant né dans le pays, non seulement dans la capacité d'expression mais en tenant compte d'une grande part de culture générale que la langue véhicule.

Le soulagement de constater que la lecture de mon roman ne soit pas alourdie par des formules maladroites résultant d'un manque de maîtrise à cause de mes origines était d'autant plus important à la lecture des premières critiques littéraires, d'autant plus que j'ai eu l'audace de m'adresser à un illustre écrivain vendéen qui maîtrise l'histoire locale comme un joueur de football dans le stade de sa propre équipe, ce qu'on nommerait en allemand un Heimspiel ! Je dois ajouter que j'ai eu la chance de rencontrer Yves Viollier plusieurs fois sur des Salons littéraires en découvrant derrière un vaste œuvre, basé très souvent sur des faits authentiques, un homme très aimable et courtois qui semble être apprécié de tous, ce qui m'a aidé à prendre mon courage à deux mains et, avec l'aide de Dieu car la scène se déroule dans une église, approcher ce spécialiste de l'histoire locale. J'étais heureuse lorsqu'il a accepté de lire mon livre et de le présenter. J'attendais avec grande impatience son retour, vous l'imaginerez facilement !

Mille mercis pour ce bel article paru dans le bulletin de la Société des écrivains de Vendée dont je fais désormais partie ! Petite rectification sur l'âge de l'héroïne, lire soixante-dix-huit et non soixante-douze ans en 1831, une année avant sa mort (1753-1832). L'âge de cette héroïne régionale n'a pas fini de faire couler de l'encre :o) MERCI à la Société des écrivains de Vendée et Yves Viollier !